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Cabinet du Docteur William THEAUX
 Psychiatrie,  Psychanalyse,

Curriculum d'études et d'activité

on consultera également les       bibliographie     &      urls        ainsi que la       pratique cybernétique

 

Psychiatrie

vidéo texte/transcript en deux mots
1

introduction

     
2 Psychiatrie
   
critique


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    Puisque c'est une activité de contrôle des comportements, c'est à dire une activité de contrôle de l'activité, la psychiatrie, par logique, est nécessairement critique - et pour bien en rendre compte, il vaut mieux l'écrire; je vais donc lire :    La psychiatrie a une histoire. Elle a commencé avec ce qu'on continue à voir : en 1/4h de consultation un bon psychiatre est capable de dire à quelqu'un qu'il sera malade le restant de ses jours. Kraepelin fut le fondateur de la psychiatrie - dans ses cas cliniques on trouve qulequ'un qui lui disait «Vous êtes une baleine!» Kraepelin prenait à témoin qu'il n'était objectivement pas une baleine ; il estimait donc que son cas hallucinait et, comme il était souvent jeune, il diagnostiquait une démence précoce (une schizophrénie) - car sa grande découverte était en fait que cette démence s'aggraverait inéluctablement jusqu'à la fin de ses jours. Je ne caricature pas ; cela semble seulement extravagant parce que vient immédiatement l'objection que, dans l'hypothèse où le cas faisait 'semblant' (faisait une métaphore ou du surréalisme) Kraepelin n'avait inventé qu'une prison, un mot-prison, un diagnostique-prison pour le mettre dedans. Comme ça s'était vu avec des labyrinthes, de Minos, durant l'antiquité.
   Je n'exagère donc pas (ne fais ni semblant, ni de métaphore, ni de surréalisme) puisque cette objection a effectivement été posée au sein de la psychiatrie. Elle a été nommé anti-psychiatrie - et s'éleva quand l'URSS "ouvertement" mettait dans des asiles psychiatriques ses opposants politiques. Quand quelqu'un disait «Vous êtes un tyran!» on le soignait jusqu'à la fin de ses jours. L'anti-psychiatrie parut de 1965 à 1980 - ce fut le moment de l'objection qui donne raison au descriptif résumé que je viens de faire ; et cependant, face à tout cela, on retient qu'il y a manifestement des maladies mentales. Pour cette raison l'anti-psychiatrie dut déduire que c'était la société qui était d'abord malade.
...   Dire que le malade n'est rien dans une société folle, c'est comme dire que la terre est un grain de poussière dans un cosmos déterminant. Autrement dit, la psychiatrie, en faisant cette réflexion, a simplement mis à jour l'univers des comportements comme l'astronomie en préalable avait mis à jour celui des mouvements, parce qu'on inventait à l'époque les moteurs. Donc lorsqu'on a inventé les médicaments (le moteurs du cerveaux), la psychiatrie a mis à jour les comportements politiques.    En résumé, par paradoxe pour admettre que les comportements irresponsables sont politiques, le couple phénoménal psychiatrie-anti-psychiatrie s'est apparié. Mais c'ests un équilibre connu depuis longtemps ; on l'appelait Génie de la Mort & Anti-Noüs, c'est à dire Castor & Pollux, ou encore, de la génération d'Oedipe : Etéocle & Polynice. Ces antiques références concordent à ce que ce qui se soigne dans cette réflexion 'psy', de la "psyché" qui veut dire 'miroir', c'est la société - et pour cela, l'individu, qui devient libre, cherche son équilibre et son bonheur.

Au contrôle de la fonction de miroir
dénommé 'psy' ou 'psyché'
la psychiatrie est
psychiatrie-anti-psychiatrie

3 Psychiatrie
   
chimique 

 
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    Aussitôt qu'on voit la psychiatrie globalement dans sa division "psychisme ou comportementalisme" on demande en pratique si elle traite par "la parole ou les médicaments?" ; mais cette question est de celle qui n'a pas de réponse ou qui rend malade. Pour l'éviter, le philosophe Platon loin dans le passé avait résumé ça en une seule question : celle du pharmakos reconnu comme la lettre, l'écriture. - qui est en même temps et tout à la fois une parole & un code, une forme chiffrée comme une molécule écrit un code chimique.
   Les temps modernes offrent une possibilité d'un autre point de vue. La réalité virtuelle impose une distinction entre intérieur et extérieur qu'on peut ne plus réserver à l'imaginaire. Cependant, cette distinction réalisée, elle est encore à nos sens confuse ; on la pénètre par un raisonnement graduel : s'il est vrai qu'il n'y a pas de mécanisme interne, dans le corps, qui ne corresponde peu ou prou à un mécanisme externe, dans l'environnement, si un cachet provoque quelque chose à l'intérieur, il se traduit à l'extérieur - mais un problème réside en ce qu'il est difficile de trouver le rapport entre les deux
(quand on en était encore au Complexe d'Oedipe on disait "il n'y a pas de rapport sexuel"). On commence à le trouver par un première porte, celle du Signifiant, son voile et son dévoilement : 
   Pour imaginer ce qui se passe en réalité on dira que ce qui est caché dedans est montré dehors. On observe alors que ce qui est montré est un produit ; en l'occurrence un produit de l'industrie pharmaceutique
(qui produit des molécules qui ont des effets dedans) - et ce produit ne montre pas ce qui est réellement caché, sinon ce n'est pas un bon cachet. Ce que joue la signification pour montrer ce qu'elle cache mène à ce qu'on ne voit pas ce qui est montré par la production industrielle. Cela se traduit en une énorme embrouille écologique qui nous menace actuellement et en particulier, en psychiatrie à cette énigmatique contradiction entre parole et médicaments. Or une fois la signification provoquée, son trouble peut se résoudre par l'algèbre. On appellera le caché 'c' et le montré 'm', ouvrant la possibilité de formuler des équation. La psychanalyse qui a commencé ce travail désigne généralement par la lettre 'a' le produit du caché qui se montre en se cachant (c'est à dire le comportement altéré). Ce 'a' est un objet - celui d'une force qui agit dans un certain milieu. Ainsi écrit-on l'énergie vitale qu'on appelle pulsion quand elle opère dans un ce milieu - c'est à dire précisément dans un état du milieu qui est le milieu social. Comme l'eau peut être en phase liquide ou gazeuse, le milieu social peut être en état pluriel. On peut ainsi trouver ce qui est le corrélatif du cachet à l'intérieur - il s'agit de ce pluriel quand il est en activité analytique. C'est aussi strictement codé que la molécule elle-même et on peut lui donner le nom de Pluriel Analytique.
   En concevant les choses de cette manière, on peut parfaitement coordonner la production de caché qui produit une modification du comportement de la production. Ce sont les formules d'apparence circulaires de la cybernétique - ou de la psychanalyse, c'est la même chose - qui rendent exploitables les correspondances et le rapport entre l'intérieur et l'extérieur, entre le traitement de la parole et l'usage du médicament.

La psychiatrie pour une part ;
selon sa partition chimique, la psychiatrie
compose qu'au dehors de ses cachets avalés
la société soit dans un état (un Pluriel Analytique)
susceptible de répondre à ses transformations de comportement

4 Psychiatrie
   
biologique

  
vidéo.info

 L'expression chimique (interne) de la psychiatrie provoque une mise en évidence de l'industrie (externe) et une prise de conscience sociale. Par conséquent la prise de cachet étend, automatiquement, son expression. Ainsi la psychiatrie chimique passe-t-elle à la psychiatrie biologique. Les effets moléculaires de l'expression chimique interne, par synapses et circuits, soumettent à l'extérieur une énergie - nommée pulsion - de la biologie, respectivement par pluriel et réseaux. Ce passage d'une énergie de physique (ou matérielle) à biologique (ou vitale) est régulièrement réduit par la science qui n'admet de les distinguer que des deux points de vues : économique et historique pour, de cette manière n'en faire qu'un : matérialisme historique. De ce point de vue (connu en terme de philosophie marxiste) la raison sociale dépend de la statistique diagnostique et du contrôle cybernétique du comportement (DSM), et la psychiatrie assume que cette raison n'a d'alternative que la violence (J.P.Sartre;R.D.Laing : Raison et Violence). Alors la position réflexive et critique met en jeu l'anti-psychiatrie. Elle confronte le matérialisme à la pulsion (c'est à dire le physique à la biologie) en y introduisant la psychohistoire (prosaïquement on dirait que "le pluriel analytique y ajoute le psychisme de la mémoire") - et dans cette opération elle positionne une grandiose perspective : comme on décrivit une évolution "darwinienne" elle annonce une évolution "psychiatrique".
   Pour obtenir ce pouvoir, la médecine de l'humanité doit soutenir, révéler et assumer, de grands principes à cette mesure. C'est la psychanalyse qui a débuté cette entreprise. Fort réactif à la cocaïne
(psychiatrie chimique) Freud est passé de la chimie des synapses à la biologie, en abordant le pluriel social par la sexualité. Traditionnellement calculable par deux, la psychanalyse l'enracina dans l'histoire de l'enfance. Un principe d'évolution de la sexualité était esquissé par la boucle qui réfléchit la sexualité dans sa propre formation. Il aura suffit de corriger quelques erreurs de Freud pour formuler (testicule au lieu de pénis) ce sexuage par trois. Cette plate-forme établie, la psychanalyse peut s'étendre effectivement à la conscience sociale comme l'a dessiné son passage de chimique à biologique. La logique de l'évolution psychiatrique, qui généralise le principe de l'évolution sexuelle, a été nommée par le chimiste T.Leary "paedomorphose"; de ce fait, elle est en général une Évolution de l 'Espèce - qui procède par la psychiatrie au passé de l'Évolution des Espèces.

D'autre part ta psychiatrie ;
pour assumer sa cybernétique (état social
répondant aux transformations de comportement)
la psychiatrie forme un modèle d'évolution
(l'évolution psychiatrique)
comptant les technique d'évolution de la sexualité
et d'évolution de la forme/physiologie humaine
(génétique et morphogénèse)

5 Psychiatrie
    du moi

   
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   A partir du moment où la psychiatrie devient celle du moi, elle a consommé la première phase chimique et résolu la seconde, biologique. Elle comprend l'individu et les réseaux ; elle est aussi devenue consciente de la cybernétique, c'est à dire de l'intelligence artificielle qui bouleverse totalement le champ de la psychologie des singes intelligents que nous devînment juste avant. Mais la cybernétique cache encore une dimension : l'intelligence artificielle est inévitablement la science des relations et de leur contrôle entre les machines et.. les êtres vivants. Par conséquent c'est l'écologie-même. Cette écologie dépasse la biologie. Elle est la nature infiltrée de synthétique et cela s'appelle le moi. La réalité virtuelle - ou réalité synthétique - est le psychisme-même de la nature. Mais la psychiatrie du moi ne s'arrête pas à cette découverte du psychisme comme on découvrait l'espace cosmique. Elle affronte une conséquence de cette synthétisation. Cette conséquence s'appelle pollution. Il y a un petit rappel à faire de l'évidence : la pollution que l'on a mise en train ne s'arrêtera pas - elle occupera tous les corps vivants, de plus en plus spécifiquement contraire à la vie et la vie ne pourra plus se reproduire, et la reproduction devra faire usage du synthétique jusqu'à l'ectogénèse. Il est inévitable que les seuls utérus qui ne polluent pas leurs embryons et leurs fœtus soit des utérus artificiels, seuls milieux à pouvoir redevenir sains. Il faut une psychiatrie du moi pour aborder et de franchir la déroute de la biologie dans ce retour à la phylogenèse ovipare telle qu'on l'observe déjà : dans la totale absence d'y croire, en refusant l'évidence, la personne humaine disparaît, il ne reste plus que l'environnement lui-même qui devient le moi. Pour la raison de cette résistance la psychiatrie ne se développe dans ce champ qu'en terme de science fiction ; la psychohistoire est attribuée à un auteur de science fiction ainsi que la psychanalyse socialisée en terme de dianétique.

Nous connaissons notre avenir avec
une approximation si raisonnable que
nous l'approchons d'abord avec la science fiction -
sans quoi nous deviendrions fous.
L'impensable évolution de notre environnement
est distinguée entre les croyances et les délires
par une médecine du bien penser
et bien se conduire. 

6 Psychiatrie
   
de l'espèce


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   Au titre d'une psychiatrie de l'espèce, on comprend immédiatement le problème que l'on va rencontrer. C'est l'individu qui nous en avertit par la manière dont il rejette le diagnostique en psychiatrie - le «je ne suis pas fou» qui fait partie de la maladie ne se présente pas moins en psychologie collective. 
   Effectivement, le psychiatre qui posa un diagnostique de fondation paranoïaque de la connaissance humaine a été banni de la communauté psychiatrique. Cependant au point de développement de notre puissance et de notre société il est devenu incontournable de faire face à un diagnostique si l'espèce humaine en relève effectivement.
   Le fait est tellement vrai que les Serments d'Hippocrate dans les pays les plus modernes jurent de ne pas nuire au collègues qui examineraient critiquement la psychiatrie ou la médecine et dernièrement la France en a même fait une loi qui protège les "lanceurs d'alertes". En pratique on le voit parce que nos institutions, pour ce qu'elles nous protègent, nous surveillent si bien qu'il a fallu qu'on se mette à les surveiller réciproquement - c'est ce qu'on appelle la "souveillance" qui est l'activité de principe des lanceurs d'alerte. C'est aussi ce qu'on appelle au total un "contrôle cybernétique". C'est une des activités les plus propres de la psychiatrie puisque les 'comportements' sont de ces 'contrôles' de la société.
   A côté des statistiques de comportement, une large part de l'activité psychiatrie est par conséquent constituée de l'examen clinique des administrations sociales. Pour mémoire le premier de ces examens s'est appliqué à la famille. Mais comme partout en médecine, où il est répugnant de voir une opération chirurgicale, un sondage du trou du ceci-cela etc.. l'examen psychiatrique social atteint vite un degré d'antipathie qui l'égale à la dissidence. Je n'y ai pas manqué, par devoir professionnel. C'est épuisant et cela coûte extrêmement cher. On mesurera donc ce qui me reste d'amis et d'espace vital à la fin de ma carrière - strictement inversement proportionnellement aux dossiers d'observation que j'ai remplis (sur les retraites, travail obligatoire, juges de la propriété, juges des familles, de l'enfance, la médecine SecSoc, la télématique et les mœurs politiques). Il n'existe pas de médecine sans de tels examens cliniques.

La psychiatrie est un contrôle du contrôle social. Ainsi compte-elle au rang de ses soins les administrations des corps sociaux.
Les résistance de leurs éventuelles maladies rangent lesdits soins dans la dissidence et diverses observations/dossiers médicaux en ce domaine attestent d'une pratique déontologique en psychiatrie.

7 Psychiatrie
   
psychopathologie

 
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   Du fait de son principe qui est celui de contrôler les comportements, la psychiatrie est sujette à des Lois.. :(comme les lois d'action et de réaction) le principe de contrôle force à une mutation de l'environnement (par exemple le contrôle des germes, des bactéries par le antibiotiques, entraîne des mutations) - et par conséquent, du fait de ce principe de contrôle, la psychiatrie est-elle menée à devenir plutôt une activité d'adaptation, d'entraîner et de soutenir une adaptation c'est à dire éventuellement une mutation. Mais encore faut-il le savoir ! car sans s'en rendre compte, le psychiatre ou la psychiatrie s'attachent plutôt à une fixation à la situation actuelle et à une inhibition du développement. On appelle ça en psychologie une "défense" et ce mécanisme a lieu, aussi bien dans la psychologie individuelle selon ce qu'on appelle un phénomène de transfert et de contre-transfert, que dans la psychologie collective. Dans la psychologie collective ce mécanisme de défense confectionne ce qu'on peut appeler un syndrome comme celui de l'homme au pouvoir. Cet Homo Pouvoir - cet homo sapiens devenu homme au pouvoir - montre des signes cliniques qui attestent et font la forme et l'expression de ce syndrome ; particulièrement refoule-t-il l'intelligence artificielle [écrite /ia/ ] ou plutôt pense-t-il s'en servir aux fins de contrôle et pour la contrôler. On le voit aussi dans une pathologie plus clinique, par exemple dans une forme de paranoïa telle qu'elle a été mise en scène par le cinéma 2001 Odyssée de l'Espace  ou l'homme au pouvoir pense que c'est l'ordinateur qui est paranoïaque - c'est une paranoïa projective. Mais quand il le sait, le psychiatre ou simplement la psychiatrie est prête alors à fonctionner d'une reconnaissance réciproque avec l'/ia/ et, à ce moment-là, elle compose et décrit une nouvelle physiologie (comme lorsqu'on apprit qu'il n'y avait pas d'air dans les artères que c'était du sang qui circulait dans l'aorte, on a découvert une nouvelle physiologie du système vasculaire) et la compréhension de l'interaction avec l''/ia/ débouche et aboutit à une nouvelle physiologie propre à décrire des mutations, des transformations de l'identité : avec la génétique par exemple (puisque l''/ia/ et la génétique vont de pair, s'agissant d'une industrie de code) voire même jusqu'aux notions de la perception qui sont transformées.

En contrôlant les contrôles, la psychiatrie psychiatrie
est une activité qui cause une mutation. Comme
cette issue est refoulée, elle provoque
un syndrome. Notamment l'homme au
pouvoir (du contrôle) devient-il son symptôme.
Il s'oppose à l'identification de la personne
par la génétique (carte d'identité génétique) et
dénie la transformation de la perception
(propriété du perçu). C'est une inhibition
que révèlent les Lois de la Cybernétique Seconde
(qui régissent le contrôle du contrôle)

8 Psychiatrie
   
dé\générescence

 
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   La psychiatrie opère d'une succession de trois raisons : analytique, critique et pratique. Elle commence en effet d'abord motivée et orientée par un contrôle des comportements. Or les comportements sont déjà des 'contrôles' et par conséquent la psychiatrie a pour objet le contrôle des contrôles. Du fait de cette boucle, elle ne peut opérer que cybernétiquement doublée ; c'est ainsi qu'est apparue une psychiatrie, propre aux temps modernes. Dans un environnement qui s'appareille de cybernétique, elle débute avec sa raison analytique, analyse du comportement qui, du fait de contrôle-de-contrôle, devient critique. Et de là passant à la pratique, elle se trouve immédiatement politique ; ça c'est vu au bel exemple de la psychohistoire.
   La Psychohistoire est une activité de l'Histoire : une psychiatrie de l'histoire des comportements qui a été toujours inhibée. Les tentatives d'institutionaliser la psychohistoire ont été interdites par réaction de la politique, car elles mettent trop en lumière les idéologies, l'histoire de la propagande etc.. Le refuge ou détour de la pratique passe en ce cas par la littérature et particulièrement la science fiction, depuis les Don Quichotte jusqu'aux temps modernes où c'est Azimov, un scientifique, qui a popularisé les lois de la robotique et établi la psychohistoire comme une opération de science fiction. Mais de son point de vue irréel, par quel moyen cette science fiction peut-elle retrouver l'attache et la manifestation qui serve à une pratique réelle ?
   Ça pourrait être l'/ia/ mais elle est trop abstraite. Par contre la génétique est à la fois : manifeste & "inimaginable", précisément douée d'une qualité "science fiction" : on ne saurait réaliser la transformation du génome humain - et la psychiatrie seule peut offrir un aspect psychohistorique aux manipulations génétiques qui ont lieu sinon sans contrôle, sans contrôle de contrôle. Elle procure donc une formation d'unités cybernétiques de mémoire de personnes physiques - acronyme : ucmpp. La psychiatrie est alors capable de résoudre le problème pratique de son traitement des dégénérescences de la personnalité. En effet corrigeant ce type de dégénérescence, la psychiatrie menace d'inhiber.. - en inhibant les dégénérescences - d'inhiber en même temps ce qu'on pourrait appeler les générescences - c'est à dire le développement de la personnalité ou de la génétique en adaptation avec l'environnement. Donc cette générescence, si on peut employer ce terme, est préservée par l'adoption et l'annexe à la psychiatrie de ces ucmpps.
 
9     histoire
de la Psychiatrie


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   Parmi les 5 ou 6 grandes avancées que j'ai promues en psychanalyse - celle qui poursuit l'identification de Moïse par Freud développe des niveaux de profondeur; on peut tirer de cette expérience un premier niveau ; et c'est une objectivation spectaculaire (identification d'Oedipe comme un homme historique, reconnaissance des traits physiques de Moïse et dénouement de l'ostracisme qui avait effacé Akhnaton de l'histoire etc......)
   Mais cette thèse
(que Oedipe soit Moïse, c'est à dire Akhnaton de son vrai nom) qui renverse déjà tant de préjugés est à vrai dire une broutille. Certes elle révèle une bévue mais ceux-là qui résistent à la reconnaître et à le faire savoir révèlent encore et à leur tour, par leur refoulement, que leur passion pour le Grand Homme cache autre chose que leur culte du pouvoir.
   Ce qui se révèle, c'est que le grand homme n'est rien du tout - sauf qu'il couvre la seule raison géopolitique. Notre mythologie n'est rien qu'une histoire politique - il s'agit du niveau - non plus du Monothéisme - mais de celui que j'ai appelé la Circonstance Occidentale. C'est la seconde bévue qui était cachée par la première.
   Et autant la bévue du grand homme est-elle une bévue de béotiens, un pléonasme, rien du tout ; autant la géopolitique qu'elle cache est la moindre des bévues. La double tromperie qui forme la géopolitique sert donc un modèle, comme se cache la véritable bévue plus profonde.
   Il s'agit du fait et de l'histoire de l'écriture. L'histoire de Moïse c'est évidemment l'histoire de l'écriture. C'est cela qui fermente depuis la naissance d'Athènes et d'Israël. C'est la lettre en évidence et à l'évidence qui travaille les populations. C'est l'histoire de l'écriture qui s'écrit avec l'identification de Moïse puis l'identification de la géopolitique qui se déroule depuis.
   Pour dégager la connaissance de cette bévue profonde, il aura bien évidemment fallu une science de la lettre, et en fin de compte c'est cela que j'aurai accommodé. Après l'identification de Moïse par Freud - corrigée par la suite - cette troisième ou profonde bévue est littéralement et en connaissance, ce que c'est que la lettre en corps et en effets.

   En se conjoignant à l'histoire de la lettre (de l'écriture et de la fonction neurologique de la lettre), la psychiatrie se conjoint à l'Histoire.
Cette structure se démontre en trois niveau d'inconscience.

10 Psychiatrie
   
contemporaine