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Dr William Théaux

S E M A N T I Q U E

 

Source & Ressources de l'Emblème
d'un point de vue de la Neuro-Psychiatrie
VidéoConférence EHESS 07 février 2014

P r é p a r a t i o n

 

 
Argument :

après présentation introduction matériel (image Réelle, image numérique)

A) hypothèse : neurone miroir est emblème & emblème est neurone miroir
(chiffe)

B) une maquette présente un historique de la découverte du neurone miroir

a) à partir de 1996

b) à partir de 1900

C) La découverte 1996 du neur.mir serait son refoulement
(idem : libido - orgone - plasma)

 

 

 

 


notes

 

 

 

 

La maquette échelonne cinq chapitres

    introduction   

En cinq étapes/figures la question posée : de la chose, fonction neurone à son schéma à sa formule à son label à son.. emblème - y a-t-il identité ? un emblème est-il un neurone et un neurone est-il un emblème ?
C'est une question - carte & territoire - naïve, ancienne, essentielle et résolue et cependant.. serait-elle reposé par le concept acquis de neurone miroir

 

 

A)   Définition 1996 neurone-miroir & 2000 commande sub-vocale

   Une image plus un objet et une intention définissant une action, cette dernière peut être menée, voire esquissée par un organisme à partir d'une zone du cerveau active. Elle peut être aussi menée voire esquissée dans son environnement par un semblable observé (excitant une autre zone, perceptive du cerveau). Mais il existe une troisième zone singulière qui est activée sans distinction de l'un ou l'autre organisme. Elle porte le nom de "miroir".
   Quelques années après son identification il est observé qu'une action peut-être réfléchie, activant une zone qualifiée "sub" ; elle est affectée d'un inhibition conjointe qui borne son activité à une fonction imaginaire.
   Ces deux phénomènes, 'miroir' ou 'sub' sont parents, sinon identiques. Ils ont était intégralement préfigurés suivant les termes de la théorie psychanalytique :

                        

B)   Algorithme psy des neurones (Lacan 1950)

   La psychanalyse débute toujours d'une vue strictement physique pour expliquer les phénomènes psychiques. Ainsi Lacan débute-t-il d'un algorithme cybernétique pour baser un sorte de topique (composite de structure, d'images et de sens) de neurones et de sèmes ( dont certains chargés de subjectivité dont l'absence ne serait pas sans influencer les faits psychiques - sur une falaise au bord d'un précipice, un garde-fou, fut-il futile, préserve du vertige ; de même qu'une vie sans miroir n'empêcherait de réfléchir, préservé d'autrui).
   Lacan déduit d'une mémoire binaire (Circuit) une structure quaternaire (Schéma X) où l'opération subjective du manque génère une signification (Graphe feed-back). Ses quatre termes sont contenus dans l'univers physique par la fonction du miroir, combiné courbe et plan (Modèle Optique

   Lacan cependant n'a pas déchiffré la formule proprement neuronale de l'unité des circuits. Son mérite est d'avoir relevé la fonction miroir incluse dans la neurologie de son prédécesseur Freud. Freud débuta par une Esquisse de neurologie qui prête aux neurones de se joindre à une logique linguistique (c'est à dire de se joindre à la logique que Lacan échelonne de la cybernétique à la fonction miroir).

C)   Compatibilité linguistique des neurones (Freud 1900)

   La base sur laquelle la psychanalyse est construite est une psychologie scientifique selon laquelle Freud dégage d'une énergétique primordiale de organismes vivants, une système psy qu'il décrit à partir des fonctions des synapses ("barrières de contact" découvertes à son époque avec les neurones). Sur un flux quantitatif Q émerge - à la manière dont De Saussure décrit la distinction signifiante - un système où ces barrière stockent des quantité discrètes Qn. Les neurones ainsi chargés entretiennent des relations analogues au Signifiant - notamment formulé par Lacan y insérant un indice métaphorique.

Intermède retour sur la physicalité psychique

   Nous avons les éléments pour reconsulter le motif allégué de la psychanalyse (trouver le chaînon et la raison matérielle du psychisme) et rapporter l'hypothèse que nous eussions tant un élément sémantique qu'une cellule biologique en l'espèce de l'emblème.

   Pour bien détailler cette question cruciale, on peut citer des anecdotes exemplaires. Tel le débat et motif à l'origine de la psychanalyse comme Breuer écrit_50_ « ..nous parlerons peu du cerveau et pas du tout des molécules. Les processus psychiques doivent être décrits dans la langue de la psychologie. Il ne peut en être autrement » Freud « ..représente les processus psychiques comme des états quantitativement déterminés de particules matérielles distinguables - et quantité mouvantes » - faisant entrer la psychologie dans le monde des masses en mouvement des " Sciences Naturelles ".

   C'est de l'optique freudienne que Lacan initialise également sa théorie de la matérialité des ordinateurs/cybernétique - affirmant que les machines pensent. Ceci a évolué jusqu'actuellement au tissu cyborg - est-il assimilable à ce qu'on dénomme emblème ; à l'instar la question est-ce qu'un emblème est un neurone - ou un neurone est-il un emblème.

   Anecdote illustrative et confirmatoire par Hiéronymus dont la machine "détecte et manipule l'eloptic" - et dont on prétendit qu'elle opérait autant par ses représentations schématiques (le dessin de la machine équivalent à la machine ; la carte équivalent au territoire.. pour un certain type d'objet) - ainsi le processus psychologique et le masses en mouvements.

D)   Le déroulement typologique des neurones (freudiens)

   La distinction de neurones psy issus du tissu nerveux phi obligea Freud à imaginer - nécessairement - d'autres neurones pour que le système psy put remplir sa fonction (de mémoire, d'inhibition et de reconnaissance). Principalement décrivit-il un système ou neurone omega - qualificatif et garant de conscience.
   En continuant la comparaison et le rattachement des développement de Freud et de Lacan, ce neurone omega coïncide avec la nécessaire introduction du miroir dans la schématique lacanienne.
   Accessoirement Freud dut ajouter un neurone qu'il appelle clé. Celui-ci ajoute la touche finale à la distinction du neurone miroir.

   On relève de cet examen que le dénommé omega ne répond que du chiffre/code (que Freud appelle à son époque période). Il supporte la fonction de l'image (de l'objet et de l'image mnésique - ou de l'intention).
    Le neurone clé permet quant à lui les connexions motrices qui permettent de distinguer des qualités d'illusion et de réalité - ainsi complétant le système neurone miroir d'un attribut de distinction (borne sans laquelle sa confusion serait illimitée)

            
où avec psy & clé , le neurone omega paraît comme texte & titre (emblème)

E)   Conclusion

Perception et image  --  vrai et autre ; auteur et imitateur/faussaire   (self & faux-self)

 

 

_50_ : Dr.Irvin Yalom - psychiatre/psychanalyste - illustre ce type raisonnement dans son roman Et Nietzsche a pleuré Ed.Galaade 2007 (When Nietzshe Wept - 1992) - p.258-260 ; mettant en scène Breuer parlant de malades dont le traitement ne passe ni par la philosophie ni par la psychologie mais au contraire par une approche médicale par opposition aux [caractéristiquement 'hystériques'] symptômes physiques dont la cause est à chercher dans un conflit psychologique. Il propose, dans sa fiction romanesque à Niezsche, que l'hystérie devaient intéresser en particulier les philosophes car ce sont peut-être eux, et non les médecins, qui expliqueront un jour pourquoi les symptômes de cette maladie ne trouvent pas d'explications anatomiques - et pour prendre un exemple mentionne des patients dont les mains sont anesthésiées de telle manière qu'il ne peut pas s'agir d'un dysfonctionnement nerveux. Ils souffrent d'une " anesthésie du gant " : ils ne sentent rien au-delà du poignet. ( -- Et cela n'a rien à voir avec le système nerveux ? demanda Nietzsche ) -- Non. La main est innervée par trois nerfs. Le radial, le cubital et le médian, qui possèdent chacun une origine différente dans le cerveau. La moitié de certains doigts est innervée par l'un, le reste par un autre. Mais cela le patient ne le sait pas, il s'imagine que sa main ne possède qu'un seul nerf, le " nerf de la main ", et développe donc un dysfonctionnement qui correspond à cette fausse idée. Le philosophe argumente et demande : imaginons maintenant le cas d'une femme experte en anatomie et qui souffrirait d'une hystérie. La maladie prendrait-elle alors une forme correcte d'un point de vue anatomique ? Et Breuer de répondre : J'en suis persuadé. L'hystérie est un dysfonctionnement intellectuel, pas anatomique. [par opposition, on sait que Freud, au contraire théorisera un système physique - neuronal - de formations imaginaires ; ici identifié par la fonction miroir ]